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Truong Son Trail

8 décembre 2008

Truong Son Trail... c'est fini !

Deux mois aujourd'hui que Charlélie les a rejoint.
L'adaptation à son nouveau foyer va son train...

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... il est désormais équipé pour mordre la vie à pleines dents.

Le blog va donc s'arrêter là.

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2 novembre 2008

L'homme de Cro-mignon

Pour celles et ceux qui se poseraient la question : je vais bien.

Une semaine après leur retour, les choses commencent à rentrer doucement dans l'ordre après quelques jours d'observation à distance. Toutefois, il me reste un sacré travail avant d'apprivoiser complètement ce petit d'Homme. Mais bon, si j'ai réussi avec Nadège et (surtout) Raphaël, pas de raison que j'échoue avec lui.
Alors, c'est vrai qu'il a une bonne bouille mais, disons le tout net, ses manières sont un peu rustres, voire primitives... Ce qui me fait l'appeler : l'homme de Cro-mignon.

Déjà, quand il veut quelque chose, il braille, hurle, gémit... Et même si ses parents appellent ça pudiquement des pleurs, ça n'a rien à voir avec le miaulement élégant qui est le mien lorsque j'ai une demande à formuler. Ensuite, il n'a pas le bon goût d'être un gros dormeur. Ce qui, pour le coup, est une cause de dérangement lors de mes multiples siestes quotidiennes. Là, il va falloir réagir car s'il croit que je vais faire une croix sur mes 17 à 18h de sommeil par jour, il se fourre la patte dans le nez jusqu'à l'organe de Jacobson. D'ailleurs, quel plaisir peut-il avoir à bouger, jouer, toucher à tout... ? Je sens poindre en lui la fibre de l'activiste. A suivre... Last but not least, son 4 pattes est des plus rudimentaires : lourdaud, empesé et absolument inefficace. Il faut dire qu'à force de vouloir se mettre debout, il ne risque pas de se perfectionner dans ce qui reste le mode de locomotion des êtres d'exception.

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Bref, il reste quelques réglages à faire mais la cohabitation ne me semble plus impossible. A condition, bien sûr, qu'il y mette du sien !

26 octobre 2008

L'heure de vérité

Les voilà enfin rentrés !
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils me manquaient. Tout d'abord parce que c'est le genre d'aveu indigne d'un chat fier et majestueux comme moi. Ensuite, Marie, ma cat-sitter, a été parfaite et je m'entendais très bien avec elle et son copain Luc qui, au fil des jours, devenaient des serviteurs humains des plus acceptables.
Mais, voilà, ça me fait quand même plaisir de retrouver Nadège et Raphaël.

Pourtant, ils ont fait attendre le moment de nos retrouvailles. Débarqués au petit matin à Paris, ils ont fait un détour par Chartres avant de rejoindre Nancy en fin d'après-midi. Et là, un petit comité d'accueil les attendait et, étant grand seigneur, j'ai attendu qu'on ne soit que tous les trois pour qu'ils me fassent allégeance avec force monstration de caresses, de gratouilles, de remplissage de gamelle et de nettoyage de caisse. Quelques ronronnements ont même suffit à ce que Nadège et Raphaël reconnaissent que je leur ai beaucoup manqué. Et oui !

Bon, quand je dis "tous les trois", je dois maintenant dire "tous les quatre". Car ce fut l'instant de ma confrontation avec leur petit bout d'Homme : Charlélie. Elle a eu lieu dans la chambre d'enfant. Je me suis avancée avec prudence et, de son côté, j'ai lu quelques craintes dans son regard. Comme une forme de respect. Du coup, ça le rend un tantinnet sympathique. Sans compter sur cette odeur de lait qu'il dégage. Mais qu'on ne compte pas sur moi pour en devenir gaga. Je suis bien trop chat pour lalater devant un bambin. J'ai ma dignité, moi...

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25 octobre 2008

Time to go back (home ?)

Il est bientôt 19h à Ho Chi Minh Ville. Les valises sont faites et, après un dernier repas à la Guest House, il sera temps d'aller à l'aéroport. Décollage à 23h45...

Ils ne pensaient pas qu'il serait si difficile de quitter ce pays dont ils ont encore profité tout ce matin en se baladant en ville et en visitant la Pagode de l'Empereur de Jade.
Demain, à cette heure, Charlélie sera avec moi à Nancy. Il peut remiser son bob au placard et sortir le bonnet.

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24 octobre 2008

Bonnet d'âne à Footprint

Quand le Michelin voyageur dit qu'il n'y a pas de remarques particulières à faire sur la sécurité au Vietnam, la traduction française du guide Footprint tient un tout autre discours.

A l'en croire, Ho Chi Minh Ville est peuplée de pickpockets prêts à dépouiller le touriste, de détrousseurs à l'affût de l'occidental et de policiers véreux qui n'ont d'autre but que de doper leur maigre salaire en extorquant abusivement des dollars aux "longs nez". Sans parler des nuées de vendeurs à la sauvette qui vous assaillent, du bruit assourdissant des rues ni des assassins de la route qui attendent que vous traversiez pour mieux vous écrabouiller. On doit sans doute à un oubli funeste le manque totale de références aux vietnamiens mangeurs d'enfants ou aux prostituées violeuses de vieux messieurs.
De là à penser que l'auteur britannique du guide, John Collet, n'a jamais quitté les environs de Hyde Park avant de s'aventurer (ô audace !) dans un pays asiatique qui n'a même pas (ô horreur !) eu le bon goût d'être colonisé par les troupes de sa très gracieuse majesté...
Je n'irai pas, comme Raphaël jusqu'à dire que c'est un c** éthnocentré mais, à l'usage, l'ancienne Saigon se révèle toute autre.
Bien sûr, c'est une métropole de plus de 6 millions d'habitant et qui génère son lot de nuisances, de pollution et de délinquance. Mais pas de quoi respirer pire qu'à Paris ou à Hambourg. Et, pour le bruit, cela vaut largement Rabat ou d'autres villes du pourtour méditerranéen. Ici, les seuls lieux de quiétude (toute relative) sont les pagodes et les églises.

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Quant à la délinquance, vous pouvez traverser tranquillement la ville. En tout cas, aussi tranquillement que vous le seriez à Marseille ou à Marakech. Car, oui, comme toute grande ville, elle doit bien connaître son lot de vols et de violences. Tout comme elle doit connaître un même proportion de flics obstinés et pourris (les villes françaises ne faisant pas exception là non plus). Mais il n'y a vraiment pas de quoi se sentir menacer à chaque pas. Sauf à considérer que chaque personne non blanche est un danger potentiel et chaque pauvre est forcément envieux et retors.
D'ailleurs, ce qui fait le charme de la ville, loin de son architecure disparate et hétéroclite, se sont ses habitants et le mouvement permanent qui les anime. La rue est un spectacle à elle toute seule. Tout comme ses marchés pour lesquels on préférera celui de Bình Tây, dans le quartier populaire de Cholon, au trop touristique Ben Thanh, dans l'ancienne ville européenne.

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Alors, pour avoir testé les rues de Saigon, nous adressons un virulent casque d'âne à Footprint et à John Collet pour n'avoir rien compris à la vie d'ici.

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24 octobre 2008

Happy birthday to them

15 ans aujourd'hui qu'ils sont ensemble.
17 jours qu'ils sont avec lui.

No comment...

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23 octobre 2008

Une bonne adresse

(message dédicacé à Séverine, grande gourmande devant l'éternel...)

Si vos fragiles intestins d'occidentaux vous interdisent de manger à tous les coins de rue...

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Si vos délicats palais français ne vous permettent pas de profiter de toute la richesses des saveurs d'Asie...

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Ou si, tout simplement, vous voulez tester une cuisine française finement métissée de vietnamien, rendez vous au Toit Gourmand (31/4 Hoàng Viêt dans le quartier de Tân Bình) une Guest House très accueillante et, surtout, une bonne table.

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Nems au foie gras, pavé de boeuf aux morilles, dos de lapin sauce marchand de vin, salade de crabe, brouillade aux truffes, magret de canard à l'orange, poisson à la paysanne, mille-feuilles aux framboises, fondant au chocolat...
Est-il nécessaire de préciser que Raphaël et Nadège sont comme deux coqs en pâte ?
Surtout que Gilles, le patron, et toute son équipe sont au petit soin pour eux et leur petit bonhomme. D'ailleurs, même Charlélie trouve que son biberon goûte plus bon...

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22 octobre 2008

Photo de familles...

Tout le monde réclame la fameuse photo où ils sont tous les trois.
Dis-donc, les gens, vous semblez oublier qu'il existe déjà une telle photo.
Vous ne vous souvenez pas ?
Et ça alors ?

De toute façon, aujourd'hui, ils ne sont pas d'humeur. Depuis le début du séjour, ils partagent cette aventure avec Stéphane et Cécile, heureux ch'tis parents d'Ilan, qui prennent l'avion ce soir pour retrouver la France.
Raphaël et Nadège, qui ne sont pas réputés pour leur sociabilité (surtout lui) appréhendaient un peu de partir avec un autre couple. Sait-on jamais : partager cela avec des Dupont-la-joie : non merci !
Mais là, la pioche a visiblement été très bonne. Tous deux ont été très heureux de vivre avec eux la majeure partie de leur séjour vietnamien et, même s'il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, ça fait quand même un petit quelque chose de les voir partir.

A cette occasion, et comme je ne suis pas chien (je suis chatte), je vous donne quand même une photo de familles...

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21 octobre 2008

Happy birthday to him...

35 ans hier.
No comment

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18 octobre 2008

Tam biêt bà...

Au revoir madame...
C'est ce qu'aurait pu dire Charlélie, s'il savait parler, à madame Dài, la directrice de l'orphelinat de Vung Tau. Une dernière visite avant le départ pour Ho Chi Minh Ville puis la France. Un au revoir mais pas un adieu tant Nadège et Raphaël sont certains de revenir un jour en compagnie de leur petit bonhomme dans cette province de Ba Ria-Vung Tau qui l'a vu vivre ses premiers mois.

Il y avait bien un peu d'appréhension avant cette visite. De leurs yeux d'adultes, ils se demandaient comment Charlélie vivrait ce retour. Et, aussi, comment ce moment résonnerait en eux.
Pour Charlélie, ce fut comme d'habitude : les bras grands ouverts et le sourire large pour toutes et tous.
Pour eux, ce fut intense et bénéfique. L'occasion de confirmer l'impression fugace du premier jour (et quel premier jour !) que leur enfant à eu la chance d'être accueilli dans cet orphelinat où tout est fait pour le bien-être des petits. L'occasion aussi de prendre quelques photos, instantanés-mémoire à transmettre à Charlélie lorsqu'il se posera des questions sur son passé, et de discuter avec Madame Dài de cette première semaine ensemble et des années à venir.

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La chaleur humaine qui s'est dégagée de cette rencontre a tranché avec la froide efficacité qui a prévalue lors de la remise de l'enfant. Il émane de cette dame une pugnacité et un amour des petits qui impressionnent et sont sans doute beaucoup dans ce qu'elle a réussit à faire pour son orphelinat. Aussi, il leur a semblé incongru qu'elle les remercie de prendre soin de Charlélie alors qu'ils pensaient que c'était surtout à eux de lui être reconnaissante de l'avoir accueilli et soigné.

Alors :" Tam biêt bà..." Tam biêt signifiant littéralement "se quitter provisoirement".
Charlélie reviendra car, s'il sera bientôt français, il est à jamais vietnamien.

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