Courte nuit, longue journée
Ça y est, les bagages sont faits. Dès que les valises se ferment, le voyage devient soudain réalité. C'est comme de franchir une porte qui modifie tout votre état intérieur.
Nous autres chats savons parfaitement saisir ces sensations, ces émotions et tout cet invisible qui habite l'humain mais qu'il ne dit pas. Et, même en dormant d'un œil, j'ai perçu comment le "clac" des valises a permis que s'installe la tension et l'appréhension. Tension entre le désir de partir et la peur de ne pas se/s'y retrouver. Appréhension du voyage, de la découverte du pays, de la rencontre avec bébé et, surtout, de passer un long mois loin de moi.
Là, ils attendent. Ils attendent que la navette vienne les chercher à 2h00 du matin pour rejoindre Roissy. Ils attendent que l'avion de la Vietnam Airlines s'envole à 12h25. Ils attendent de pouvoir fouler le sol de leur nouveau pays après 12 heures de vol et de voir le soleil se lever sur Ho Chi Minh Ville.
Et si elle pense à son premier (et sans doute plus beau) voyage en avion. Lui se demande si, sur la route de Vung Tau, il y a vraiment une petite taule aux volets rouges.